Causerie à Albens le samedi 17 octobre 2015

Pour celles et ceux qui ont raté la causerie de février dernier, Henri Billiez parlera à nouveau de l’ennoblissement textile et de graveur sur bois, à l’office de tourisme d’Albens, le samedi 17 octobre à 15h.

Pour un petit groupe de personnes, Clubs ou Associations, le conteur évoquera l’évolution de l’impression sur étoffe ou sur soie. Les souvenirs professionnels d’un ancien graveur sur bois et la présentation de sa « boîte à gouges » et de planches de bois gravées illustreront ce métier aujourd’hui bien oublié.
Une évocation qui incitera à visiter les musées de notre région Rhône-Alpes au passé si riche de ces activités de tissage et d’impression.

La durée est d’une heure environ, autour d’une tasse de thé, d’un verre de cidre, avec des biscuits !

Causerie à Albens le samedi 12 septembre 2015

Pour celles et ceux qui ont raté la causerie de février dernier, Henri Billiez parlera à nouveau de l’ennoblissement textile et de graveur sur bois, à l’office de tourisme d’Albens, le samedi 12 septembre à 15h.

Pour un petit groupe de personnes, Clubs ou Associations, le conteur évoquera l’évolution de l’impression sur étoffe ou sur soie. Les souvenirs professionnels d’un ancien graveur sur bois et la présentation de sa « boîte à gouges » et de planches de bois gravées illustreront ce métier aujourd’hui bien oublié.
Une évocation qui incitera à visiter les musées de notre région Rhône-Alpes au passé si riche de ces activités de tissage et d’impression.

La durée est d’une heure environ, autour d’une tasse de thé, d’un verre de cidre, avec des biscuits !

Et les femmes… avant 1914

La mobilisation d’août 1914 allait faire d’immenses vides que les femmes seront obligées de combler rapidement. Elles vont le faire d’autant plus efficacement qu’elles puiseront dans toutes leurs compétences acquises dans les années d’avant guerre.
Nombreuses sont celles qui disposent du certificat d’étude ou d’un niveau équivalent. Déjà en 1880 l’institutrice de Saint-Girod peut rédiger le certificat suivant : « Murielle C. a fréquenté mon école, elle sait lire, écrire et calculer ou compter ».
L’école est importante, assurant ce socle qui va se révéler bien utile pour la suite des évènements. Il y a aussi « l’ouvroir ». Madame Clochet se souvient bien de celui de Grésy-sur-Aix qu’elle quitte en 1913. Elle y a appris en compagnie d’autres jeunes filles la cuisine, la couture et la broderie, tout ce qui peut servir à la tenue d’une maison.
Celle qui a livré son témoignage publié dans la revue Kronos au début des années 1990 est représentative de toute une génération. Née avec le siècle, elle bénéficie de l’œuvre scolaire mise en place par la IIIème république à l’attention des garçons comme des filles.

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La mercerie de la place centrale d’Albens (archives Kronos).

Ces femmes du canton ne travaillent pas en usine, ne sont pas employées dans les bureaux mais jouent un rôle actif à la ferme, dans les commerces et bien évidemment dans la tenue du foyer, toujours sous la conduite du mari. Le recensement réalisé à Albens en 1911 laisse toutefois apparaître quelques figures féminines plus indépendantes comme Julia, Mathilde et Jeanne, les trois institutrices de l’école publique mais aussi Fanchette la blanchisseuse, Marie l’aubergiste, Joséphine la modiste, Rosalie l’épicière et Jeanne la garde barrières du PLM. Mentionnons également les sages femmes, l’une en service sur Albens, l’autre sur La Biolle, toutes les deux diplômées de Grenoble.
En dehors de ces dernières il y a toute une population féminine travaillant comme ménagère ou domestique telle Félicie employée chez le notaire ou Joséphine chez le boulanger.
Il n’est pas facile de trouver des informations sur les femmes du canton avant 1914. Il doit toutefois exister dans les papiers familiaux des photographies, lettres, les concernant. Des documents que vous pourrez confier quelques temps à Kronos, société d’histoire bien connue afin qu’elles ne restent pas les « oubliées des archives ».

Jean-Louis Hébrard
Article initialement paru dans l’Hebdo des Savoie

Les tuileries Poncini à Albens, une conférence et une visite sur le terrain

La salle de conférence du musée de Rumilly était pleine, jeudi 2 juillet en fin d’après midi, pour la conférence de Jean-Louis Hébrard consacrée aux « Tuileries Poncini à Albens ».

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Dans l’assistance les nombreuses personnes qui se souvenaient de la vie à la tuilerie ont apprécié la plongée dans le passé de l’entreprise : ses débuts entre 1870 et 1875, son essor après 1885, lorsqu’elle livrait tuiles et briques dans toute la Savoie, la Haute-Savoie, l’Isère à partir de la gare d’Albens.
La conférence portait ensuite sur des temps plus difficiles, ceux des années 1920-1940 (incendie, grèves) avant d’aborder les dernières années de l’entreprise à l’aube des années 1960.
En fin de conférence, un échange passionné s’est engagé à propos de la date de destruction de la tuilerie. Une invitation à prolonger les recherches.

Le samedi 4 juillet, la conférence se prolongeait par une visite sur le terrain à Braille. Un public nombreux n’a pas hésité à braver la forte chaleur pour entendre les propos et anecdotes de René Canet.

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Remercions le musée de Rumilly d’avoir sollicité l’association Kronos pour le plaisir d’un public intéressé.

Le patrimoine antique d’Albens

Vendredi 19 juin, dans le cadre des journées consacrées à l’archéologie, l’Office de tourisme d’Albens, à l’initiative de Qi Meyran, avait organisé une visite. Une douzaine de personnes, sous la conduite de Jean-Louis Hébrard, historien, membre de Kronos, est partie vers 14 heures « à la découverte du patrimoine antique d’Albens ».
Ils se sont rendus d’abord à Marigny-Saint-Marcel (74) pour étudier les inscriptions latines (dans le mur extérieur de l’église), premières mentions du nom d’Albens.

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De retour à Albens, c’est l’étude d’une autre inscription qui attendait le groupe avant de se rendre au quartier du Paradis pour voir une colonne romaine, seul vestige architectural d’un village qui possédait, au 1er siècle de notre ère, bains publics, temple en l’honneur de l’empereur Trajan, portique et terrain de sport, aqueduc…

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De retour à l’Office de tourisme, le groupe a pu déguster une recette romaine (petits anneaux de miel), boire de l’hypocras et poursuivre les échanges.

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Une belle initiative de l’Office de tourisme d’Albens en partenariat avec l’association d’histoire Kronos.

À la découverte du patrimoine antique d’Albens

Kronos vous propose, le vendredi 19 juin 2015 après-midi sous la conduite de Jean-Louis Hébrard, historien et membre Kronos, de partir à la découverte du patrimoine antique d’Albens.

Le passé antique d’Albens est connu à travers un certain nombre d’inscriptions, vestiges architecturaux (colonnes), objets archéologiques (monnaies, céramiques…).
Cette après-midi découverte propose aux participants de se rendre d’abord à Marigny-Saint-Marcel (74) pour découvrir la première mention historique du nom d’Albens.

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De retour à Albens, par un cheminement pédestre on se rendra sur quelques lieux importants pour voir une inscription et une colonne du 1er et 2ème siècle de notre ère.
La séance découverte prendre fin à l’espace patrimoine par une évocation de la vie dans l’antiquité s’appuyant sur les objets archéologiques présentés.

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Départ à 14h de l’office du tourisme d’Albens

Visite en plein air « Sur les traces d’une tuilerie disparue »

Samedi 4 juillet 2015 :
L’association Kronos en partenariat avec le musée de Rumilly vous invite à la découverte d’un patrimoine exceptionnel aux portes de Rumilly : l’ancienne tuilerie Poncini à Albens. Des marais de Braille jusqu’aux établissements Poncini… une seule et même histoire. Découvrons sur place les vestiges de cette industrie !

Visite en plein air. Samedi 4 juillet 2015. RDV à l’étang de la Bottière, route de Braille (dépôt pétrolier) à 14h30. Parcours dans le village.

Tout public. Gratuit. Durée : 1h
Renseignements et réservations au 04 50 64 64 18 / contact@musee-rumilly74.fr

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La tuilerie Poncini – Ébauche d’histoire pour une entreprise disparue

Jeudi 2 juillet 2015 :
Dans le cadre de l’exposition « À la table de nos ancêtres », le musée de Rumilly en partenariat avec Kronos vous propose de porter un nouveau regard : au delà de la poterie utilitaire, l’usage de l’argile dans l’architecture local.

Soutenue par une centaine de diapositives, cette conférence relate la création, l’essor puis le déclin d’une entreprise qui compta dans la vie d’Albens et des communes environnantes.
Des années 1870 à la destruction de la tuilerie en 1964, c’est la vie d’une usine, de ses ouvriers et de ses patrons qui est abordée à travers un corpus de documents jusque là peu connus.
Présentée par Jean-Louis Hébrard le jeudi 2 juillet à 18h30 au musée de Rumilly.

Tout public. Gratuit. Durée : 1h
Renseignements et réservations au 04 50 64 64 18 / contact@musee-rumilly74.fr

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