« Henri Josseron et la guerre » : le 21 novembre, lecture publique par Bernard Juillet

Le vendredi 21 novembre, à l’Espace Patrimoine d’Albens, Kronos vous invite à une lecture publique d’œuvre d’Henri Josseron par Bernard Juillet.

À travers la lecture de textes variés concernant les guerre de 14-18 et 39-45, on découvrira un homme à la fois patriote, pacifiste et résistant. Durement éprouvé par la guerre, Josseron sait en montrer le tragique mais n’hésite pas quelquefois à prendre du recul pour philosopher sur l’absurdité des conflits, voire introduire un peu de comique dans la représentation de ses personnages.

Venez nombreux !

Henri Josseron est né en 1888 à Musièges. Il est le second garçon de la famille dont l’aîné François Joseph sera tué à Verdun en 1916. Henri fréquente l’école primaire supérieure de Rumilly avant d’intégrer l’École Normale de Bonneville. Mobilisé de 1909 à 1911, puis rappelé en 1914, Henri Josseron contracte la tuberculose à l’armée ce qui lui vaudra une incapacité permanente et l’empêchera de continuer à exercer son métier. En 1912 il épouse Françoise Dérippe de Saint Sylvestre. En 1920, le ménage qui désire se rapprocher de l’Albanais est nommé à Cusy où Henri exerce très peu de temps avant d’être mis définitivement en congé d’invalidité puis en retraite. Il remplira alors à partir de 1921 les fonctions de secrétaire de mairie. C’est probablement pour meubler ses loisirs forcés qu’il commence à écrire. Ses poèmes et ses nouvelles dont certaines se passent à Cusy mettent en scène les personnages et les coutumes de l’Albanais ancien.

En 1939, installé à Saint Sylvestre, il a la douleur de voir son fils unique Paul tué sur le front. C’est dire que la guerre l’a profondément marqué dans son histoire personnelle et familiale.

                  

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